Pour entamer nos dossiers “destination”, nous vous offrons ici un aperçu de la ville de Niigata, partenaire de la ville de Nantes, et si chère à l’association Atlantique-Japon. (Lire la suite…)
Le port de Niigata fait parti des 5 ports qui ont été ouverts, suite au traité d’amitié et de commerce (1858) avec les 5 puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, Hollande, Russie et France).
Cependant l’ouverture effective du port a pris du retard à cause dit-on des travaux d’approfondissement du fleuve Shinano qui traverse la ville.
En 1868, à son ouverture, les 5 puissances rivalisant commercialement se sont empressées d’ouvrir des consulats ou autres antennes commerciales à Niigata mais à cause du faible trafic maritime elles ont du fermé et en 1870, l’Angleterre a été le dernier pays à fermer son consulat de Niigata.
Finalement, des 5 ports ouverts par le traité, Niigata est celui qui a le moins connu l’afflux de la culture occidentale, on dit souvent qu’on y retrouve les traits de l’époque Edo (1600–1868).
La ville était traversée à cette époque de multiples rivières et canaux, et on surnommait Niigata « la ville des 8008 rivières ». En 1928, un romancier de Tokyo visitant Niigata à été surpris de retrouver les traits du vieux Tokyo : « Ponts de bois, canaux multiples bordé de saules pleureurs ».
En parlant de « Pont de bois » on peut penser que ce romancier a été impressionné par le pont Bandai symbole de la ville. Le pont Bandai aujourd’hui est fait de béton et d’acier. Avec ses 6 arches, c’est une belle construction de 307 m de long. Cependant à l’origine le pont était fait de bois et mesurait environ 900 mètres. Beaucoup d’artistes l’ont mentionné, certain l’on chanté comme le « Pont de bruine aux 1270 pas». En effet, le pont traversait des bancs de sable et reliait une étendue très grande. Par jour de pluie ou de brouillard sa traversé était tout un programme.
Le pont Bandai sépare aujourd’hui les deux principaux quartiers de la ville. D’un coté, jusqu’à la gare c’est « Bandai City » et de l’autre c’est « Furumachi ».
Le quartier de Bandai s’est développé après la construction de la gare, c’est un quartier d’affaire qui à la réputation d’être un pôle économique tourné vers la mer du Japon.
Le quartier de Furumachi (Traduction littérale : « Vieille ville ») abonde de restaurants et de boutiques serrées les une contre les autres. On y retrouve des constructions de l’époque Edo. Dans ses restaurants, on peut y manger des spécialités avec des ingrédients locaux tel que le riz Koshihikari – (Riz blanc rond au goût pur), du soja jeune « Chamame », du saumon (Sake) , du poisson Sériole, des chrysanthème culinaire rouge (Kakinomoto), de l’alcool de riz (16° Sec ou Doux en fonction des mets servis) et des produit de la mer (Sashimi, Sushi, Crabe, Sazae…), ne pas manquer de goûter les Sasadango (spécialités sucrée à base de riz et de pâte d’haricot rouge). Niigata est réputée pour sa gastronomie.
La ville de Niigata acquiert tous ses charmes grâce à ses habitants à qui il faut rendre hommage pour leur hospitalité chaleureuse et leur savoir-vivre.
A Niigata comme à Nantes on aime à parler du pays (de la région), du développement de l’agglomération (500 à 750 000 habitants), de l’installation de nouveaux commerces, de l’équipe de Foot, mais aussi de l’Histoire, des Arts, de la société d’aujourd’hui…
On peut lire les nouvelles dans le journal local « Niigata Nippo » et échanger ses idées autour de la gastronomie locale riche et fraîche en buvant un des meilleurs alcools de riz du Japon.
Niigata est la ville partenaire de Nantes et des échanges sont régulièrement organisés entre les deux villes.
Accès à Niigata :
En traversant les alpes japonaises, on y accède facilement de Tokyo par Shinkansen (TGV japonais) en 2 heures ou par autoroute en 3 à 4 heures.
Compter environ 10,000 Yen l’aller simple.
Dès l’arrivée à la gare de Niigata, on sent un rythme de vie différent de Tokyo. L’air y est plus pur aussi.
A voir à Niigata :
- Le pont Bandai.
- Le parc et le temple de Hakusan.
- L’ancienne assemblée départementale (patrimoine de la ville – Epoque Meiji).
- L’ancien bureau des douanes près du port (patrimoine de la ville – Epoque Meiji).
- Niigata Furusato-Mura.
- Océarium
- Point de vue de la ville du haut du building Next21 et/ou Toki Messe.
- L’été : Baignade sur les plages de Sekiya
- Le coucher de soleil sur la mer du japon (n’importe quelle saison)
- Brasserie d’alcool de riz.
- Centre municipale des arts et de la culture (Ryutopia) : Grand agenda de concerts, pièce de théâtre, pièces de No, pièces de Kabuki, opéras, spectacles et manifestations culturelles
Excursions:
- Le mont Yahiko, son temple et son marché du bord de mer.
- La ville et le Château de Nagaoka
- Bains thermaux dans les montagnes
- Ski (l’hivers) et montagne à l’automne (les arbres prennent des couleurs fabuleuses).
- L’île de Sado (recommandée) : à 2 Heures en ferry, très belles plages, mine d’or de la Montagne Kinzan, randonnées, bateaux « Tarai », Myosenji, Kokubunji,…
- Ancienne propriété agricole à Shibata (Magnifique et grand bâtiment en bois)
A voir L’été :
- Le festival de Niigata
- Le feu d’artifice de Nagaoka
- Le festival de la terre de l’île de Sado (possibilité de camper) – Concerts de Taiko (Percussions japonaises – Danses traditionnelles).
- Festival de Nuttari (Bataille de Mikoshi)
Où dormir ? :
On trouve des hôtels entre 4900 Yen et 18000 Yen la nuit.
Par Olivier