Atlantique-Japon Actualités

10 05 2004
Niigata 新潟

NiigataTruePour entamer nos dossiers “des­ti­na­tion”, nous vous offrons ici un aperçu de la ville de Niigata, parte­naire de la ville de Nantes, et si chère à l’association Atlantique-​​Japon. (Lire la suite…)

Le port de Niigata fait parti des 5 ports qui ont été ouverts, suite au traité d’amitié et de com­merce (1858) avec les 5 puis­sances (Etats-​​Unis, Royaume-​​Uni, Hol­lande, Russie et France).

Cepen­dant l’ouverture effec­tive du port a pris du retard à cause dit-​​on des travaux d’approfondissement du fleuve Shi­nano qui tra­verse la ville.

En 1868, à son ouver­ture, les 5 puis­sances rival­isant com­mer­ciale­ment se sont empressées d’ouvrir des con­sulats ou autres antennes com­mer­ciales à Niigata mais à cause du faible trafic mar­itime elles ont du fermé et en 1870, l’Angleterre a été le dernier pays à fer­mer son con­sulat de Niigata.

Finale­ment, des 5 ports ouverts par le traité, Niigata est celui qui a le moins connu l’afflux de la cul­ture occi­den­tale, on dit sou­vent qu’on y retrouve les traits de l’époque Edo (1600–1868).

La ville était tra­ver­sée à cette époque de mul­ti­ples riv­ières et canaux, et on surnom­mait Niigata « la ville des 8008 riv­ières ». En 1928, un romancier de Tokyo vis­i­tant Niigata à été sur­pris de retrou­ver les traits du vieux Tokyo : « Ponts de bois, canaux mul­ti­ples bordé de saules pleureurs ».

En par­lant de « Pont de bois » on peut penser que ce romancier a été impres­sionné par le pont Bandai sym­bole de la ville. Le pont Bandai aujourd’hui est fait de béton et d’acier. Avec ses 6 arches, c’est une belle con­struc­tion de 307 m de long. Cepen­dant à l’origine le pont était fait de bois et mesurait env­i­ron 900 mètres. Beau­coup d’artistes l’ont men­tionné, cer­tain l’on chanté comme le « Pont de bru­ine aux 1270 pas». En effet, le pont tra­ver­sait des bancs de sable et reli­ait une éten­due très grande. Par jour de pluie ou de brouil­lard sa tra­versé était tout un programme.

Niigata 新潟

Le pont Bandai sépare aujourd’hui les deux prin­ci­paux quartiers de la ville. D’un coté, jusqu’à la gare c’est « Bandai City » et de l’autre c’est « Furumachi ».

Le quartier de Bandai s’est développé après la con­struc­tion de la gare, c’est un quartier d’affaire qui à la répu­ta­tion d’être un pôle économique tourné vers la mer du Japon.

Niigata 新潟

Le quartier de Furu­machi (Tra­duc­tion lit­térale : « Vieille ville ») abonde de restau­rants et de bou­tiques ser­rées les une con­tre les autres. On y retrouve des con­struc­tions de l’époque Edo. Dans ses restau­rants, on peut y manger des spé­cial­ités avec des ingré­di­ents locaux tel que le riz Koshi­hikari – (Riz blanc rond au goût pur), du soja jeune « Chamame », du saumon (Sake) , du pois­son Séri­ole, des chrysan­thème culi­naire rouge (Kaki­nomoto), de l’alcool de riz (16° Sec ou Doux en fonc­tion des mets servis) et des pro­duit de la mer (Sashimi, Sushi, Crabe, Sazae…), ne pas man­quer de goûter les Sasadango (spé­cial­ités sucrée à base de riz et de pâte d’haricot rouge). Niigata est réputée pour sa gastronomie.

Niigata 新潟

La ville de Niigata acquiert tous ses charmes grâce à ses habi­tants à qui il faut ren­dre hom­mage pour leur hos­pi­tal­ité chaleureuse et leur savoir-​​vivre.

A Niigata comme à Nantes on aime à par­ler du pays (de la région), du développe­ment de l’agglomération (500 à 750 000 habi­tants), de l’installation de nou­veaux com­merces, de l’équipe de Foot, mais aussi de l’Histoire, des Arts, de la société d’aujourd’hui…

On peut lire les nou­velles dans le jour­nal local « Niigata Nippo » et échanger ses idées autour de la gas­tronomie locale riche et fraîche en buvant un des meilleurs alcools de riz du Japon.

Niigata est la ville parte­naire de Nantes et des échanges sont régulière­ment organ­isés entre les deux villes.

Accès à Niigata :

En tra­ver­sant les alpes japon­aises, on y accède facile­ment de Tokyo par Shinkansen (TGV japon­ais) en 2 heures ou par autoroute en 3 à 4 heures.

Compter env­i­ron 10,000 Yen l’aller simple.

Niigata 新潟

Dès l’arrivée à la gare de Niigata, on sent un rythme de vie dif­férent de Tokyo. L’air y est plus pur aussi.

A voir à Niigata :

  • Le pont Bandai.
  • Le parc et le tem­ple de Hakusan.
  • L’ancienne assem­blée départe­men­tale (pat­ri­moine de la ville – Epoque Meiji).
  • L’ancien bureau des douanes près du port (pat­ri­moine de la ville – Epoque Meiji).
  • Niigata Furusato-​​Mura.
  • Océar­ium
  • Point de vue de la ville du haut du build­ing Next21 et/​ou Toki Messe.
  • L’été : Baig­nade sur les plages de Sekiya
  • Le coucher de soleil sur la mer du japon (n’importe quelle saison)
  • Brasserie d’alcool de riz.
  • Cen­tre munic­i­pale des arts et de la cul­ture (Ryu­topia) : Grand agenda de con­certs, pièce de théâtre, pièces de No, pièces de Kabuki, opéras, spec­ta­cles et man­i­fes­ta­tions culturelles

Excur­sions:

  • Le mont Yahiko, son tem­ple et son marché du bord de mer.
  • La ville et le Château de Nagaoka
  • Bains ther­maux dans les montagnes
  • Ski (l’hivers) et mon­tagne à l’automne (les arbres pren­nent des couleurs fabuleuses).
  • L’île de Sado (recom­mandée) : à 2 Heures en ferry, très belles plages, mine d’or de la Mon­tagne Kin­zan, ran­don­nées, bateaux « Tarai », Myosenji, Kokubunji,…
  • Anci­enne pro­priété agri­cole à Shi­bata (Mag­nifique et grand bâti­ment en bois)

A voir L’été :

  • Le fes­ti­val de Niigata
  • Le feu d’artifice de Nagaoka
  • Le fes­ti­val de la terre de l’île de Sado (pos­si­bil­ité de camper) – Con­certs de Taiko (Per­cus­sions japon­aises – Danses traditionnelles).
  • Fes­ti­val de Nut­tari (Bataille de Mikoshi)

Où dormir ? :

On trouve des hôtels entre 4900 Yen et 18000 Yen la nuit.

Par Olivier

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