Traduction de Jûniko : région des douze lacs. En fait il y a trente et un lacs, plus ou moins grands, qui sont établis sur un plateau, à une altitude de 150 à 250 mètres, dans un ensemble boisé. (Lire la suite…)
On a accédé à Jûniko par train local, en longeant la cote. Cette cote de la mer du Japon est rocheuse. Elle est protégée des vagues par des blocs de bétons de formes cubiques ou de grosses dents à racine. Fabriquées sur place, ces protections sont efficaces. En arrivant dans la minuscule gare de Jûniko, on a découvert, en sortant, seulement 2 minshukus et une maison. C’est dans une de ces deux auberges familiales que nous avions réservé une chambre avec le repas du soir et du matin.
De là, on peut aller à pied où en bus à la région des lacs. Lieu recherché par les japonais en manque de promenade dans la nature. La foret a été classée comme patrimoine mondiale par l’UNESCO. Foret préservée et protégée, dont l’essence de ses arbres a été conservée à l’état originel. La plupart des randonneurs viennent en voiture ou car. Des chalets assurent le couvert et les toilettes. Tout est impeccable. Un garde forestier veille. A-t-il beaucoup de boulot, quand on songe à l’esprit civique des japonais ? L’accès aux lacs est facile, bien balisé. Les photographes se régalent.
Il y a quelques cyclistes équipés qui arrivent par train ordinaire (le shinkansen ne semble pas permettre ce service) de Tokyo, leur vélo dans un sac, les sacoches portées sur une épaule, un sac à dos sur l’autre épaule. Ils viennent passer quelques jours avec Dame nature. Des randonneurs à pied arrivent aussi avec un sac à dos, et tapis de sol.
L’eau des lacs est bleue ; les branches des arbres s’y reflètent. Les cigales s’en donnent à cour joie d’un soleil si éclatant.
Le minshuku où nous logions avait un service impeccable, la nourriture, avec une cuisine purement japonaise délicieuse.
Par Alain et Yuriko