Série documentaire en 4 épisodes sur le Japon.
Le 31/07/2005 à 14h35 : Sushis the et sake ;
Le 04/08/2005 à 20h50 : Geishas, samourais et lolitas ;
Le 07/08/2005 à 14h28 : Geishas, samourais et lolitas ;
Le 10/08/2005 à 23h53 : Sushis the et sake ;
Le 11/08/2005 à 20h55 : Voyageurs et pélerins ;
Le 14/08/2005 à 14h31 : Voyageurs et pélerins ;
Le 17/08/2005 à 23h52 : Geishas, samourais et lolitas ;
Le 18/08/2005 à 20h51 : Les volcans, villes et jardins (Lire la suite…)
Série documentaire en 4 épisodes de 52′ écrite et réalisée par Jean-Louis Porte, et produite par 13 Production avec la participation de France 5 et le soutien du CNC.
Production exécutive : Shoko Takamashi et Ikuko Morimoto.
Production déléguée : Paul Saadoun.
Narration : Jean-Louis Porte.
Voix off : Sylvie Moreau. 2005.
“Carnets du Japon” est une invitation à la découverte de la culture et de la société japonaise à travers la vie quotidienne de notre époque. Dans cette série, comme dans “Carnets de Chine”, “Carnets d’Inde” et “Carnets d’Egypte”, on abordera divers aspects de la culture japonaise à travers la réalité au quotidien.
(1/4) Sushis thé et saké.
Entre les sushis et les sashimis, au restaurant, l’hésitation est fréquente. Partir à la découverte des sushis c’est visiter les restaurants ou chaque cuisinier connaît plus de spécialités que le client ne pourra en déguster : depuis le poisson découpé servi encore frétillant jusqu’au fugu porteur de toxines mortelles qui ne peut être préparé que par des chefs agréés. C’est découvrir la criée la plus grande du monde à Tokyo ou d’immenses thons sont découpés au sabre, suivre les pêcheurs en mer, visiter un atelier de fabrication de sushis et de poissons en plastiques plus vrais que nature, se perdre dans l’aquarium géant d’Osaka. Le thé peut exister sous différentes saveurs. À Tokyo, chaque soir, dans des rues étroites noyées sous le vacarme du métro aérien, une multitude de petits bars accueille les employés qui, entre le bureau et la maison, vont trouver dans le saké un instant de repos.
(2/4) Geishas, samourais et lolitas.
Les geishas ont fait la fortune de Kyoto, l’ancienne capitale du Japon du IXe au XIXe siècle. Leur nom signifie ’ personne de l’art ‘. À Tokyo, c’est avec la photographe Yoko Yamamoto, spécialiste des geishas, que le téléspectateur découvre le quartier caché de Kagurazaka, un dédale de petites rues encerclé par les gratte-ciel où les geishas rejoignent leurs clients dans des restaurants aux façades anonymes qui n’acceptent des clients que sur recommandation. Au ’ village du cinéma ’ des studios Toei à Kyoto, les visiteurs viennent assister aux tournages de films sur les samouraïs. Le XVIIe siècle a été l’âge d’or des samouraïs. L’empereur est réduit au simple rôle de dieu vivant parmi les hommes et tout le pouvoir est aux mains du shogun, le général en chef. Enfin, les lolitas défraient la chronique à Tokyo. Ce sont des adolescentes apparues dans les années 90 en réaction à l’intérêt voyeuriste naissant pour les jeunes lycéennes. Exubérantes et provocatrices, les lolitas perturbent les cours de leurs lycées, occupent les espaces des grands centres commerciaux. Elles nient le pouvoir et la mode, jouent la caricature et la parodie. (Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants)
(3/4) Voyageurs et pèlerins.
Du XVIIe au XIXe siècle, la route du Tokaido qui relie Tokyo à Kyoto, est la voie de communication principale du pays, qui longe le pacifique. À cette époque, Kyoto perd son rang de capitale et Tokyo, qui s’appelle alors Edo, est créée pour la remplacer. Il s’agit d’un changement de pouvoir : l’empereur reste cantonné à Kyoto, tandis que le chef militaire, devenu le nouveau maître du pays, le shogun, s’installe à Edo. Les allers-retours entre l’ancienne capitale et la nouvelle, avec les soldats, les domestiques, les marchands qui les suivent ainsi que les pèlerins, font de Tokaido la route la plus fréquentée du pays. Certains tronçons existent encore, dans les forêts, près des lacs : ils sont précieusement entretenus. À l’ouest du pays, l’île de Shikoku abrite un pèlerinage de quatre-vingt huit temples dédiés à Bouddha. Le moine fondateur, Kobo Daishi, a créé au Xe siècle la branche shingon du bouddhisme, devenue l’une des principales écoles de cette religion, un bouddhisme populaire ouvert à tous. Très en vogue à l’époque du Tokaido, le pèlerinage continue de nos jours.…
(4/4) Les volcans, villes et jardins.
Le premier jardin nippon est le Japon lui-même, créé par les dieux. Un paradis qui a sa part d’ombre : les volcans, les tremblements de terre et les typhons le frappent constamment. Chacun a une conscience aiguë du caractère éphémère de la vie, de la beauté, de l’harmonie. Peu à peu les activités humaines ont modifié le littoral et les plaines. Les montagnes, le plus souvent formées par les volcans, sont restées inaccessibles, couvertes de forêts. Sur leurs pentes, des sanctuaires et des temples ont été édifiés, qui célèbrent la première religion du Japon, le shintoïsme. Puis de Chine est arrivé le bouddhisme, porteur d’une conception nouvelle de la nature : Les jardins sont devenus des espaces recréés par l’homme et dédiés à la méditation. Kyoto et Tokyo offrent un panorama des jardins japonais. À Kyoto, la tradition s’est perpétuée tandis qu’à Tokyo, sur les toits des gratte-ciel, naissent les jardins du futur. Dans les grandes villes, dans des autobus on fait des simulations de tremblement de terre. Chacun y apprend, quand le sol se met à bouger, à se cacher sous la table. Au pied des volcans, les stations thermales profitent de l’énergie gratuite fournie par les profondeurs de la terre.